Unico
(© Saskia Vanderstichele)
Unico porte bien son nom. Cette nouvelle adresse est effectivement assez unique dans le panorama de la restauration bruxelloise. Aux commandes, deux jeunes femmes, Sinem Usta et Elisabeth Argazzi. Elles développent une vision intéressante et décontractée de la chose gastronomique dans un cadre de « cave à manger » auquel une cuisine ouverte répond en donnant un petit côté « comme à la maison ». On pratique ici une cuisine familiale loin d’être bornée puisqu’elle prend sa source tant du côté de la Belgique que de la Turquie et de l’Italie. Pour en prendre la mesure, une carte très courte axée sur les meilleurs produits du marché ose une excellente formule « Je me laisse faire » à 35 euros. Lors de notre visite, les plats ont défilé comme autant de preuves d’un savoir-faire très instinctif. En guise de mise en bouche, quelques charcuteries : lardo di Colonnata, jambon d’Ardenne, coppa italienne… de grande qualité. Après cet échauffement plutôt gras, Sinem Usta équilibre le palais par le biais de la fraîcheur d’un carpaccio de bar aiguisé au yuzu, un agrume nippon. Le plat qui suit reste poissonneux : des sardines aux oignons rouges. Juste passés au four, ces petits poissons qui fondent sous la dent sont un moment émouvant de cuisine domestique turque. Idem pour les poivrons verts farcis à la viande, à la menthe, aux oignons et au riz. Sans transition, les orecchiette aux cime di rapa – légume méditerranéen qui se présente comme l’ancêtre du brocoli – transportent quant à elles de l’autre côté des Alpes. Plutôt fades à la base, les cime di rapa redorent leur blason en se frottant à l’ail et à l’huile d’olive. On termine cet enchaînement sans fausse note avec de très nationaux chicons au gratin enroulés dans du jambon fumé, ce qui confère davantage de caractère à la préparation. Pour accompagner le tout, on suit les conseils vineux d’Elisabeth Argazzi, qui maîtrise joliment une carte atypique de vins nature façon Château Cambon, Lise et Bertrand Jousset, Barolo biodynamique et beaucoup d’autres.
EN -- Unico lives up to its name. This new establishment is indeed rather unique in the city’s restaurant panorama. It is run by two young women, Sinem Usta and Elisabeth Argazzi, with an interesting and relaxed outlook on gastronomy. Their approach has created an eatery with an open kitchen that adds a little homely touch. Appropriately, as it is family-style cuisine that is on offer here – but a kind of home cooking that is anything but narrow-minded, as it draws not only on Belgian, but also on Turkish and Italian sources. The menu is short, focusing on the best ingredients to be currently found at the market, and includes an excellent formula for €35 under the heading “Je me laisse faire” (“see what you get”, more or less). When we were there, that formula’s succession of dishes bore witness to a highly instinctive savoir faire. As an appetiser, we were served some cooked meats: lardo di Colonnata, Ardennes ham, Italian coppa, etc., all excellent. Sinem Usta balanced that rather fatty warm-up by following it with the freshness of a sea bass carpaccio, given added zest by yuzu, a Japanese citrus fruit. The next course was fishy, too: sardines with red onions. Very lightly baked, the little fish melted in the mouth – a moving reminder of Turkish home cooking. The same could be said of the green peppers stuffed with meat, mint, onions, and rice – a simple dish that transported our taste buds to the Bosphorus. Seamlessly, the orecchiette with cime di rapa (also known as rapini or broccoletti), a Mediterranean vegetable that was apparently the ancestor of broccoli – took us south of the Alps. Basically rather tasteless, cime di rapa come into their own in contact with garlic and olive oil. The succession of dishes, without a single false note, ended with some very Belgian witloof/chicons (Belgian endives) au gratin, rolled in smoked ham. To accompany all that, we followed the advice of Elisabeth Argazzi, who was an expert guide to an unusual list of organic wines.
NL -- Unico heeft zijn naam goed gekozen. Dit nieuwe adresje is inderdaad vrij uniek in het Brusselse restaurantlandschap. Aan het roer staan twee jonge vrouwen, Sinem Usta en Elisabeth Argazzi, die een interessante en ongedwongen visie hebben op de gastronomie. Hun benadering ontwikkelen ze in het huiselijke decor van hun ‘cave à manger’ met een open keuken. Goed gezien, want het is net die dagelijkse keuken die hier wordt geserveerd, nu ja dagelijks: Unico’s roots liggen behalve in België ook in Turkije en Italië. Om de plek eens uit te proberen grepen we op de erg beperkte kaart met een focus op de beste producten van de markt naar de uitstekende ‘Je me laisse faire’-formule (€35). Bij ons bezoek volgden de gerechten elkaar op als evenveel bewijzen van een heel instinctief savoir-faire. Als hapje vooraf kregen we charcuterie voorgeschoteld: lardo di Colonnata, Ardense ham, Italiaanse coppa… van uitmuntende kwaliteit. Na dat eerder vette opwarmertje, bracht Sinem Usta het palet weer in evenwicht met de frisheid van een carpaccio van zeebaars, aangescherpt met yuzu, een Japanse citrusvrucht. Het volgende gerecht, sardientjes met rode ui uit de oven die wegsmolten in de mond, verwees mooi naar de Turkse keuken. De groene paprika gevuld met vlees, munt, ajuin en rijst vervoerde onze smaakpapillen dan weer naar de Bosporus. Meteen daarna transporteerden de orecchiette met cime di rapa, een mediterrane groente die een voorouder is van de broccoli, ons naar de andere zijde van de Alpen. De wat flauwe groente bloeide helemaal open met wat look en olijfolie. De aaneenschakeling van gerechten werd foutloos afgesloten met onze heel Belgische gegratineerde witloof in rolletjes gerookte ham. Voor de wijnen volgden we het advies van Elisabeth Argazzi, die de atypische kaart met natuurwijnen prachtig beheerste...
Unico ●●●
Lang Levenstraat 48 rue Longue Vie, Elsene/Ixelles, 0473-49.64.93, info@jesuisunico.com, jesuisunico.tumblr.com
ma/lu/Mo & di/ma/Tu 12 > 17.00, wo/me/We > vr/ve/Fr 12 > 23.00
Unico porte bien son nom. Cette nouvelle adresse est effectivement assez unique dans le panorama de la restauration bruxelloise. Aux commandes, deux jeunes femmes, Sinem Usta et Elisabeth Argazzi. Elles développent une vision intéressante et décontractée de la chose gastronomique dans un cadre de « cave à manger » auquel une cuisine ouverte répond en donnant un petit côté « comme à la maison ». On pratique ici une cuisine familiale loin d’être bornée puisqu’elle prend sa source tant du côté de la Belgique que de la Turquie et de l’Italie. Pour en prendre la mesure, une carte très courte axée sur les meilleurs produits du marché ose une excellente formule « Je me laisse faire » à 35 euros. Lors de notre visite, les plats ont défilé comme autant de preuves d’un savoir-faire très instinctif. En guise de mise en bouche, quelques charcuteries : lardo di Colonnata, jambon d’Ardenne, coppa italienne… de grande qualité. Après cet échauffement plutôt gras, Sinem Usta équilibre le palais par le biais de la fraîcheur d’un carpaccio de bar aiguisé au yuzu, un agrume nippon. Le plat qui suit reste poissonneux : des sardines aux oignons rouges. Juste passés au four, ces petits poissons qui fondent sous la dent sont un moment émouvant de cuisine domestique turque. Idem pour les poivrons verts farcis à la viande, à la menthe, aux oignons et au riz. Sans transition, les orecchiette aux cime di rapa – légume méditerranéen qui se présente comme l’ancêtre du brocoli – transportent quant à elles de l’autre côté des Alpes. Plutôt fades à la base, les cime di rapa redorent leur blason en se frottant à l’ail et à l’huile d’olive. On termine cet enchaînement sans fausse note avec de très nationaux chicons au gratin enroulés dans du jambon fumé, ce qui confère davantage de caractère à la préparation. Pour accompagner le tout, on suit les conseils vineux d’Elisabeth Argazzi, qui maîtrise joliment une carte atypique de vins nature façon Château Cambon, Lise et Bertrand Jousset, Barolo biodynamique et beaucoup d’autres.
EN -- Unico lives up to its name. This new establishment is indeed rather unique in the city’s restaurant panorama. It is run by two young women, Sinem Usta and Elisabeth Argazzi, with an interesting and relaxed outlook on gastronomy. Their approach has created an eatery with an open kitchen that adds a little homely touch. Appropriately, as it is family-style cuisine that is on offer here – but a kind of home cooking that is anything but narrow-minded, as it draws not only on Belgian, but also on Turkish and Italian sources. The menu is short, focusing on the best ingredients to be currently found at the market, and includes an excellent formula for €35 under the heading “Je me laisse faire” (“see what you get”, more or less). When we were there, that formula’s succession of dishes bore witness to a highly instinctive savoir faire. As an appetiser, we were served some cooked meats: lardo di Colonnata, Ardennes ham, Italian coppa, etc., all excellent. Sinem Usta balanced that rather fatty warm-up by following it with the freshness of a sea bass carpaccio, given added zest by yuzu, a Japanese citrus fruit. The next course was fishy, too: sardines with red onions. Very lightly baked, the little fish melted in the mouth – a moving reminder of Turkish home cooking. The same could be said of the green peppers stuffed with meat, mint, onions, and rice – a simple dish that transported our taste buds to the Bosphorus. Seamlessly, the orecchiette with cime di rapa (also known as rapini or broccoletti), a Mediterranean vegetable that was apparently the ancestor of broccoli – took us south of the Alps. Basically rather tasteless, cime di rapa come into their own in contact with garlic and olive oil. The succession of dishes, without a single false note, ended with some very Belgian witloof/chicons (Belgian endives) au gratin, rolled in smoked ham. To accompany all that, we followed the advice of Elisabeth Argazzi, who was an expert guide to an unusual list of organic wines.
NL -- Unico heeft zijn naam goed gekozen. Dit nieuwe adresje is inderdaad vrij uniek in het Brusselse restaurantlandschap. Aan het roer staan twee jonge vrouwen, Sinem Usta en Elisabeth Argazzi, die een interessante en ongedwongen visie hebben op de gastronomie. Hun benadering ontwikkelen ze in het huiselijke decor van hun ‘cave à manger’ met een open keuken. Goed gezien, want het is net die dagelijkse keuken die hier wordt geserveerd, nu ja dagelijks: Unico’s roots liggen behalve in België ook in Turkije en Italië. Om de plek eens uit te proberen grepen we op de erg beperkte kaart met een focus op de beste producten van de markt naar de uitstekende ‘Je me laisse faire’-formule (€35). Bij ons bezoek volgden de gerechten elkaar op als evenveel bewijzen van een heel instinctief savoir-faire. Als hapje vooraf kregen we charcuterie voorgeschoteld: lardo di Colonnata, Ardense ham, Italiaanse coppa… van uitmuntende kwaliteit. Na dat eerder vette opwarmertje, bracht Sinem Usta het palet weer in evenwicht met de frisheid van een carpaccio van zeebaars, aangescherpt met yuzu, een Japanse citrusvrucht. Het volgende gerecht, sardientjes met rode ui uit de oven die wegsmolten in de mond, verwees mooi naar de Turkse keuken. De groene paprika gevuld met vlees, munt, ajuin en rijst vervoerde onze smaakpapillen dan weer naar de Bosporus. Meteen daarna transporteerden de orecchiette met cime di rapa, een mediterrane groente die een voorouder is van de broccoli, ons naar de andere zijde van de Alpen. De wat flauwe groente bloeide helemaal open met wat look en olijfolie. De aaneenschakeling van gerechten werd foutloos afgesloten met onze heel Belgische gegratineerde witloof in rolletjes gerookte ham. Voor de wijnen volgden we het advies van Elisabeth Argazzi, die de atypische kaart met natuurwijnen prachtig beheerste...
Unico ●●●
Lang Levenstraat 48 rue Longue Vie, Elsene/Ixelles, 0473-49.64.93, info@jesuisunico.com, jesuisunico.tumblr.com
ma/lu/Mo & di/ma/Tu 12 > 17.00, wo/me/We > vr/ve/Fr 12 > 23.00
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