Les sombres jours de blocus sont terminés pour les étudiants, le calme dans leurs cafés habituels l’est donc aussi. Sur le boulevard Général Jacques, les students qui ont besoin d’un bar fiable ont le choix. Situés à quelques mètres les uns des autres, quatre cafés les accueillent à bras ouverts. Le repaire le plus connu est bien sûr le Confrater, « probably the best studentenbar in the world », jouxtant la gare d’Etterbeek. À côté, la brasserie Le Phare, où l’on peut manger toute la journée et jouer au flipper, attire une clientèle un peu plus hétéroclite. En traversant l’avenue de la Couronne, on tombe sur le Draft Bar, un peu plus distingué, pour les étudiants portés sur la propreté, les cocktails, la Tauro et les écrans plasma. Et un peu plus loin il y a, depuis 1990, le Luigi’s, un café doté d’une âme. Son patron, Marc, est porté aux nues par les différents cercles étudiants de la VUB. Sympa : sur la fenêtre, un autocollant « Merci de ne pas fumer » encourage les troupes. Le coin fumeurs se trouve tout à fait à l’arrière, de l’autre côté de la porte qui, pour une raison ou une autre, est fendue d’un énorme trou. Tout comme au Confrater et au Draft Bar, il y a un baby-foot très occupé. Les autres options sont un jeu de fléchettes, un jeu de dés et une série de jeux de société. Il n’est bien sûr pas interdit de philosopher, de se plaindre, de dire des âneries et de faire la fête avec DJ Luigi. Les murs sont remplis de vieilles plaques publicitaires en émail pour des bières, même si la carte des breuvages est un peu moins spectaculaire. Mais pour un étudiant, c’est la quantité qui compte le plus. Engloutir un mètre de la pils locale en 27 secondes 99 centièmes - comme l’indique le tableau des scores au-dessus du comptoir - est donc une très belle prestation.
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