Qui se doutait qu’il y avait tant de choses à dire sur la frite, ce parallélépipède doré dont l’odeur peut à elle seule exciter les papilles à plusieurs mètres de distance ? Hugues Henry, journaliste et créateur du site frites.be, dédie tout un livre à ce symbole belge par excellence.
« L’union fait la frite »
Carrément frites ••
Hugues Henry & Albert Verdeyen Renaissance du Livre, 144 P., €24
Il y a d’abord l’épais mystère qui entoure l’origine des frites. S’il est sûr que l’invention de cette gourmandise aussi grasse qu’aimée de tous est postérieure à l’introduction de la pomme de terre en Europe (au XVIe siècle), il est difficile de déterminer si elle est née en Belgique sur les bords de la Meuse, dans la capitale française ou bien en Bretagne. Hugues Henry aligne ici les hypothèses dans un chapitre parfois embrouillé, sans trancher. Suit une véritable ode à ces petits bouts de patrimoine belge menacés de disparition : les baraques à frites, à travers leur histoire, leur typologie et une promenade au fil de sept fritkots emblématiques de Flandre, de Wallonie et de Bruxelles (pour la capitale, ce sont les excellentes friteries de la Barrière à Saint-Gilles et du Bourdon à Uccle qui sont mises à l’honneur). Associé à l’ouvrage, Albert Verdeyen, Bruxellois de l’année 2011 et spécialiste du stoemp, détaille le choix de la pomme de terre et de la graisse, les mensurations idéales du bâtonnet, le mode de cuisson et le réceptacle des frites parfaites, ainsi que quelques recettes de sauces.
Si la Belgique ne se résume pas à ses frites, la seconde moitié de l’ouvrage nous laisse penser que celles-ci se sont bien infiltrées à tous les niveaux de la nation – politique, humour, chanson, cinéma, bande dessinée… – avec de nombreux exemples venus des quatre coins du Plat Pays, ponctués de déclarations de stars belgo-belges comme Annie Cordy, Benoît Poelvoorde ou Axelle Red. Richement et soigneusement illustrée, truffée de jeux de mots déclinant le thème (à la longue, ça fatigue un peu), cette Bible de la frite se lit de préférence l’estomac plein.
Hugues Henry & Albert Verdeyen Renaissance du Livre, 144 P., €24
Il y a d’abord l’épais mystère qui entoure l’origine des frites. S’il est sûr que l’invention de cette gourmandise aussi grasse qu’aimée de tous est postérieure à l’introduction de la pomme de terre en Europe (au XVIe siècle), il est difficile de déterminer si elle est née en Belgique sur les bords de la Meuse, dans la capitale française ou bien en Bretagne. Hugues Henry aligne ici les hypothèses dans un chapitre parfois embrouillé, sans trancher. Suit une véritable ode à ces petits bouts de patrimoine belge menacés de disparition : les baraques à frites, à travers leur histoire, leur typologie et une promenade au fil de sept fritkots emblématiques de Flandre, de Wallonie et de Bruxelles (pour la capitale, ce sont les excellentes friteries de la Barrière à Saint-Gilles et du Bourdon à Uccle qui sont mises à l’honneur). Associé à l’ouvrage, Albert Verdeyen, Bruxellois de l’année 2011 et spécialiste du stoemp, détaille le choix de la pomme de terre et de la graisse, les mensurations idéales du bâtonnet, le mode de cuisson et le réceptacle des frites parfaites, ainsi que quelques recettes de sauces.
Si la Belgique ne se résume pas à ses frites, la seconde moitié de l’ouvrage nous laisse penser que celles-ci se sont bien infiltrées à tous les niveaux de la nation – politique, humour, chanson, cinéma, bande dessinée… – avec de nombreux exemples venus des quatre coins du Plat Pays, ponctués de déclarations de stars belgo-belges comme Annie Cordy, Benoît Poelvoorde ou Axelle Red. Richement et soigneusement illustrée, truffée de jeux de mots déclinant le thème (à la longue, ça fatigue un peu), cette Bible de la frite se lit de préférence l’estomac plein.
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