À 83 ans, le facétieux Argentin, exilé en France depuis 1963, continue à peindre et à dessiner ses scènes de rue habitées de personnages un peu raides sous leur chapeau et de dames aux formes généreuses.
Nostalgique d’un monde disparu, il a fait des trottoirs du Córdoba de son enfance, la scène d’un théâtre tendre et grotesque.
Seguí est un faux naïf et un dessinateur rusé qui s’est nourri de Grosz, de Goya, de Picasso et de la sculpture primitive africaine. Depuis qu’il tient un crayon, il accorde toute sa confiance à son imagination, tout en gardant à l'œil sa composition, plus complexe qu’il n’y paraît.
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