Il y a de la profusion baroque et du grotesque dans les gravures de Thierry Mortiaux. L’œil est entraîné dans un carrousel indocile d’où débordent les chairs, les regards et les peaux. Devant un tel charivari, les voyeurs ne feront pas la fine bouche.
Des gravures emboîté comme dans un kaléidoscope halluciné
On est sous les tropiques ou en Sibérie, peut-être au paradis, peut-être en enfer. Les scènes indifférentes qui s’emboîtent comme dans un kaléidoscope halluciné rappellent l’irrévérence d’un Rops et la truculence de Ensor. Le trait du graveur namurois est fin et délicat comme s’il n’avait qu’à effleurer la plaque de cuivre pour faire naître ces visions intranquilles.
Thierry Mortiaux: Queue de poisson, estampes > 13/7, Le Salon d’art
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