Le cinéma Nova redonne vie, deux semaines avant les salles françaises, à ce film décrié dans le cadre d’une programmation dédiée aux films révolutionnaires.
Après la Seconde Guerre mondiale, le héros de la résistance française Armand Gatti se lance dans des films et des pièces de théâtre engagés et artistiques. Sur les conseils de Joris Ivens et de Che Guevara, Fidel Castro l’invite, via l’Instituto Cubano del Arte e Industria Cinematográficos (ICAIC), à tourner un film pour représenter le Cuba postrévolutionnaire au Festival de Cannes en 1963. En raison d’un conflit entre le producteur français et l’ICAIC, El Otro Cristóbal a complètement disparu du radar après le festival.
Ne vous attendez pas à une reconstruction héroïque et glorifiante de la Révolution cubaine, mais à une allégorie politique énergique et théâtrale avec des scènes surréalistes. Dans un style expérimental et des décors symboliques, le film raconte l’histoire d’un dictateur centraméricain qui, après sa mort, s’empare du pouvoir au ciel.
Sur terre, le fugitif Cristóbal s’avère être un combattant de la liberté. Si vous n’avez pas d’intérêt particulier pour Cuba, Gatti et le cinéma révolutionnaire ou une certaine curiosité pour les films originaux, vous risquez de vous embarquer dans un étrange voyage.
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