Au Botanique, d'inoubliables Nuits se profilent à l'horizon

Rendez-vous incontournable du printemps bruxellois, les Nuits Botanique marquent le coup d’envoi de la saison des festivals avec une programmation aventureuse et touche-à-tout.

Dans ses salles rénovées, sous ses verrières restaurées, ses jardins ou ailleurs – à Bozar et dans des églises –, l’événement déroule son affiche plantureuse sur près de trois semaines. À côté des têtes de série du folk (Bill Callahan), de l’indie rock (The Haunted Youth), du rap (B.B. Jacques) ou de l’électro-pop (Flavien Berger), le festival se positionne comme une plaque tournante des musiques émergentes.

Zaho de Sagazan (photo), future star de la chanson française, Lankum, avec ses incursions expérimentales sur les terres des musiques traditionnelles, ou l’Amstellodamoise Pitou, et sa pop féerique à ranger entre Björk et Camille, comptent parmi les noms à suivre de près. Immanquables, aussi, les deux dates délocalisées sous les voûtes de l’église Notre-Dame de Laeken : le 8 mai, d’abord, avec les mélodies angéliques de November Ultra, dernière révélation féminine des Victoires de la Musique. Puis, le lendemain, en compagnie de la gracieuse Arooj Aftab, première chanteuse pakistanaise à remporter un Grammy Award.

Les primeurs
Ailleurs, les Nuits Botanique mettent à l’honneur les créations d’artistes en résidence, comme la productrice Clara!, le fantasque David Numwami ou la violoniste Catherine Graindorge, aperçue récemment dans un numéro d’exception aux côtés d’Iggy Pop. Certaines forces vives de la scène locale (Annabel Lee, Sagat, Rori, Predatory Void, Echt!, Dan San ou Mia Lena) en profitent aussi pour dévoiler leurs nouveaux albums en primeur. Enfin, une soirée labelisée Bota By Night devrait combler les fanas de clubbing. Histoire de danser jusqu’au bout des Nuits.