Les 3 incontournables: théâtre

Voici les trois meilleurs spectacles de théâtre selon BRUZZ.

L'UN À QUEUE FOUETTEUSE
Ils sont huit et dansent comme un samedi soir dans une fusion hypnotique. Des rafales de tirs automatiques et ils s’effondrent. Le dernier spectacle de la chorégraphe franco-suisse Perrine Valli est une réponse au massacre de Charlie Hebdo. En s’inspirant du mythe de la grotte de Platon, elle joue avec les ombres et avec les corps. Dans un tourbillon de tableaux collectifs sous tension permanente, les huit danseurs se lancent à corps perdu dans un rituel sismique contre l’obscurantisme. Un spectacle hiératique et sauvage qui questionne la violence, l’innocence et l’identité sexuelle.
> Perrine Valli. 17/11 & 18/11, 20.00, Les Halles, Schaerbeek

LA DISPARITION DES LUCIOLES
Dans une société lancée dans une course folle contre les incertitudes climatiques, environnementales et politiques, l’activisme, la mobilisation citoyenne et la désobéissance civile semblent être devenus pour certains une question de survie. Mais est-ce vraiment efficace ? Y a-t-il des stratégies gagnantes ? Le Darpa Collectif, jeune troupe issue de conservatoire de Liège, se pose ces questions et bien d’autres dans un spectacle qui est tout sauf ennuyeux. Dans un joyeux cocktail loufoque, poétique et musical, les cinq trublion(nes)s allument un feu de joie libérateur.
> Darpa Collectif. 14/11 > 19/11, 20.00, Théâtre de la Vie, Saint-Josse-ten-Node

LES BÂTISSEURS D'EMPIRE OU LE SCHMÜRZ
Dans une grande tour de logement, une famille est chassée par un bruit étrange venu du dehors. Ils emménagent alors dans un appartement à l’étage au-dessus où bientôt l’insupportable bruit se fait à nouveau entendre. Et ils remontent d’un étage et, chaque fois, l’espace devient de plus en plus étriqué. Et chaque fois, leur fille remarque un homme en loques dont personne ne semble se soucier et qui devient systématiquement le souffre-douleur de la famille. Angoissante et grotesque, cette pièce de Boris Vian résonne des non-dits, des questions que l’on refuse de considérer et de l’absence à soi-même. Pour bâtir un empire, chacun doit affronter son propre Schmürz.
> Boris Vian. 10/11 > 18/11, Centre Culturel Breughel, Bruxelles