Lyon, 2009. Dans un supermarché, un homme ouvre une cannette de bière et étanche sa soif. Repéré par des vigiles, il est traîné dans les réserves et battu à mort. Au procès, le procureur dira qu’un homme ne devait pas mourir pour si peu. À comprendre: pour une maudite bière.
Pour ne pas oublier
À ce raisonnement qui fait valoir un acte, certes tragique, mais absurde, l’écrivain français Laurent Mauvignier oppose la logique derrière un assassinat enraciné dans un système générateur de violences et d’injustices, non réparées et trop vite oubliées.
Sept ans après sa sortie, le metteur en scène Philip Boulay adapte Ce que J’appelle oubli.
Le texte, haletant et dérangeant, reste, hélas, d’actualité.
> Ce que j’appelle oubli
26 & 27/10, 20.00, Espace Magh
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