Cet été, à l’occasion de ses 80 ans, le chanteur remonte sur la scène de l'AB pour y dérouler le fil de sa vie en musique. L’occasion de le (re)découvrir et de prendre la mesure de ce phénomène national.
Coup de coeur: Adamo a toujours envie!
Comment apprend-on l’existence d’un héros de la chanson française ? La réponse tient parfois au hasard. Il se fait que, petit, je passais l’essentiel de mon temps chez mes grands-parents. Ceux-ci habitaient près de Mons, plus exactement à Jemappes, le long de l’Avenue Maréchal Foch. Juste en face de la maison d’Adamo.
Fait citoyen d’honneur de la commune en 1966, le chanteur y était une gloire locale. Quand mon grand-père, « bon-papa Elie », évoquait la carrière de l’artiste, il avait des étoiles dans les yeux. Nous étions dans les années 1980. J’avais six ou sept ans. À l’époque, je pouvais entendre son enthousiasme, voir son admiration pour le bonhomme. Mais avec mon regard d’enfant, tout ça restait géolocalisé dans la région montoise. Impossible alors d’imaginer que ce même Adamo était une « véritable » star internationale, célébrée avec passion de la France au Japon.
Depuis ses débuts, il a écoulé plus de 100 millions de disques à travers le monde ! Même en réunissant les ventes d’Angèle, de Stromae et de Jacques Brel, on serait encore loin du compte… Adamo, l’émigré italien, fils de mineur et, à jamais, voisin de mes grands-parents, a donc offert un tube en or à Arno ('Les filles du bord de mer') et signé un paquet de morceaux inoubliables.
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