Dierendonck, un boucher passionné

À une époque où nous sommes vivement encouragés à diminuer notre consommation de viande pour garantir l'avenir de la planète, Hendrik Dierendonck ouvre une troisième boucherie.

"Nous sommes très fiers d'avoir ouvert un magasin à Bruxelles", raconte l'heureux propriétaire. Appâtés, les badauds scrutent l'intérieur du nouveau magasin, le nez collé à la vitrine. Sur les comptoirs réfrigérés, les pièces de viande sont soigneusement présentées de même que les têtes de veau, les langues de porc et les foies.

L'artisan qui tient cet établissement bruxellois a choisi de limiter son assortiment. La charcuterie est faite maison. On ne trouve pas de jambon d'Espagne mais bien des rillettes, du pâté de lapin, des saucisses, du boudin blanc et noir. Les jambons et les entrecôtes, salées et séchées intensivement, décorent le plafond.

"Si un client est à la recherche d'une pièce sortant de l'ordinaire, nous nous faisons un plaisir de l'accompagner dans le réfrigérateur à l'arrière du magasin, comme ça se faisait dans la boucherie de mon père à l'époque", raconte Hendrik Dierendonck. Les prix sont les mêmes que dans les autres boucheries: "une bonne pièce de viande doit être accessible à tous".

"J'ai eu un coup de foudre pour l'endroit: les vieux rails et leurs crochets, le comptoir en marbre qu'on a voulu garder intact. L'endroit respire l'histoire de notre métier", explique l'intéressé qui a lui-même grandi dans une boucherie. Pas de doute, le magasin porte la marque de fabrique Dierendonck: tabliers noirs, papier d'emballage à carreaux rouges et blancs avec le label de l'établissement. L'atelier est visible depuis le magasin. "La transparence est primordiale, nous n'avons rien à cacher", dit le boucher en affichant un grand sourire.

di/ma/Tu > vr/ve/Fr: 09.00 > 19.00
za/sa/Sa: 09.00 > 18.00