Une enquête ouverte sur la Phoenix Ancient Art, la piste terroriste prématurée
Le parquet fédéral confirme vendredi avoir ouvert un dossier à l'encontre de la société Phoenix Ancient Art mais estime qu'il est encore trop tôt pour affirmer que cette société de marchand d'art ancien est soupçonnée de financement de terrorisme.
Le magazine Paris Match a révélé jeudi que le parquet fédéral avait ouvert une enquête pour suspicion de financement du terrorisme à l'encontre de Phoenix Ancient Art à la suite de la saisie de deux pièces exposées à la foire des Antiquaires Brafa à Bruxelles en janvier 2016, et qui provenaient d'Irak ou de Syrie. Il s'agissait d'une table en marbre et d'une stèle en albâtre signalées par le bureau syrien d'Interpol à Damas, qui soupçonnait qu'elles provenaient de pillages en Syrie ou en Irak.
"Nous avons effectivement ouvert une enquête. La Cellule de traitement des informations financières (CTIF) nous a procuré un premier rapport le 6 mars 2017", confirme le porte-parole du parquet fédéral. "Deux objets d'art, provenant probablement de Syrie ou d'Irak, avaient été saisis en janvier 2016 par la douane à la foire des Antiquaires Brafa à Bruxelles. Ces deux pièces sont toujours en possession de la douane qui poursuit son enquête administrative. La résolution 2199 du Conseil de sécurité des Nations Unies prévoit qu'elles doivent être restituées à l'Irak ou la Syrie. Il est toutefois encore trop tôt pour parler de suspicions de financement de terrorisme."
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