L'ULB prend des mesures contre le harcèlement sexuel sur le campus

Les témoignages sur le harcèlement et les abus sexuels d'étudiantes de l'ULB pleuvent sur les réseaux sociaux avec le hashtag metoo, se référant aux comportements inappropriés trop répandus dont les femmes souffrent. L'université libre francophone est consciente du problème et lance un service d'aide spécialisé.

Depuis l'affaire Weinstein aux États-Unis, qui a révélé le harcèlement sexuel dont a été l'auteur le célèbre producteur de cinéma Harvey Weinstein envers des actrices, les témoignages de femmes qui doivent faire face à des comportements inacceptables se multiplient. Les étudiantes de l'ULB sont nombreuses à s'être exprimées à l'aide du hashtag metoo, qui récolte les témoignages sur les réseaux sociaux. Cela va des remarques déplacées en passant par les gestes obscènes jusqu'à l'agression pure et simple.

Laurent Licata, vice-recteur de l'ULB, prend au sérieux les témoignages sur le sexisme et l'intimidation. « L'idée: créer des connexions dans chaque faculté par le biais des étudiants, des chercheurs et du personnel administratif. Nous devons faire naître un sentiment de proximité chez les victimes et les accompagner », explique-t-il. Le projet du vice-président doit bientôt voir le jour.