L'administration de la ville l'avait autorisé, mais le propriétaire en a décidé autrement: il a fait repeindre le mur de la pénétration sujet à débat dans le centre. Le propriétaire n'a pu être joint pour faire un commentaire. La ville trouve cela quand même dommage. «C'était une belle forme d'expression artistique», a déclaré l'échevine de la culture Karine Lalieux (PS).
La fresque pornographique rue des Poissonniers a été recouverte. Le propriétaire du bâtiment a décidé de faire retirer le dessin par une entreprise privée.
"La ville n'a rien à voir avec cela," répond Karine Lalieux (PS), échevine de la Culture et de la Propreté à Bruxelles. "En tant qu'échevine de la Culture, je trouve cela un peu dommage. L'art de rue est une belle expression artistique, qui nous interroge sur la société."
Le propriétaire
Le collège des échevins de Bruxelles avait décidé de ne pas retirer de sa propre initiative la peinture murale. "Mais évidemment, le propriétaire a tout à fait le droit d'effacer lui-même une fresque peinte sans son autorisation sur son mur", conclut l'échevine.
On ignore pourquoi le propriétaire a décidé de recouvrir maintenant la fresque. Des travaux sont depuis un certain temps en cours dans cet immeuble rue des Poissonniers et il y aura bientôt un complexe d'appartements.
"Le propriétaire n'est pas de Bruxelles, mais était au courant du caractère délicat de ces fresques murales", a expliqué son avocat à BRUZZ. «Voilà pourquoi il ne souhaite pas réagir tout de suite. Il était vendredi toute la journée dans l'avion et n'était donc pas disponible."
La fresque explicite est apparue en même temps que le pénis aussi célèbre à Saint-Gilles et quelques jours avant "la naissance" et "l'anus", un peu plus loin quai à la Houille. Le mur de la pénétration est le premier de la série à disparaître.
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