Mercredi, le ministre-président Rudi Vervoort (PS) a présenté des excuses au nom du gouvernement bruxellois pour la mauvaise organisation de la fête du sacrifice. La société privée ITC devait pratiquer les abattages dans l'abattoir provisoire, Quai des Usines. "Aucune des familles n'a reçu son mouton le bon jour", déclarait mardi le bourgmestre Bernard Clerfayt (DéFI) à propos des familles musulmanes de sa commune, Schaerbeek.
Rudi Vervoort rejette la responsabilité sur ITC. Le ministre-président est fâché car la société n'a pas respecté ses engagements, ni envers les musulmans, ni envers la Région. Un avocat analyse comment dédommager les personnes lésées et comment obliger la société à payer des indemnités.
La recherche d'un exploitant pour l'abattoir temporaire de la Région a été menée via une adjudication publique, souligne Rudi Vervoort. Le gouvernement voulait éviter les problèmes de légalité, comme connus dans les abattoirs provisoires des communes jusqu'à 2015. La société de Lokeren ITC est spécialisée dans la viande et a prouvé son expérience lors de l'exploitation d'un abattoir provisoire à Namur, toujours selon le ministre-président.
ITC avait promis pouvoir abattre 2 500 moutons sur trois jours de temps. "Mais 655 personnes s'étaient inscrites pour que l'abattage de leur mouton se fasse via ITC. Ces 655 moutons, auraient donc dû être tués sans problème pour le premier jour de la fête du sacrifice. Je trouve la gestion nonchalante d'ITC scandaleuse", dénonce le socialiste.
En ce qui concerne le reste, il y a eu des problèmes de livraison et les retards n'ont pas été bien communiqués par ITC. Pour le ministre-président, ITC a "gâché une grande fête annuelle".
Read more about: Samenleving
Fijn dat je wil reageren. Wie reageert, gaat akkoord met onze huisregels. Hoe reageren via Disqus? Een woordje uitleg.