Les images ont fait le buzz hier soir: le commissaire en chef de Bruxelles, Pierre Vandersmissen, affronte seul et sans équipement de protection des émeutiers à l'aide d'un spray au poivre. Ensuite, il est frappé par derrière par un homme vêtu de rouge. "Le commissaire chargeait pour défendre des agents en civil", nous dit la police locale.
"De prime abord, je ne comprenais pas trop", nous raconte la porte-parole de la police de Bruxelles. Normalement, le commissaire n'est pas en ligne de front, mais dirige ses troupes depuis le côté. Il lui arrive tout de même de s'avancer pour négocier avec les manifestants, avec les agents en civil. "C'est pour cela qu'il ne porte pas de casque."
"Mais les agents en civil ne sont pas parvenus à dialoguer avec les fauteurs de trouble et se font attaquer. Pour les protéger, le commissaire a décidé de les charger, encore avant de se faire rejoindre par les agents en combinaison anti-émeute."
Etait-ce une sage décision de la part du commissaire? La porte-parole ne le dit pas. "Une enquête est en cours, tant au niveau des agresseurs que de l'intervention policière. M. Vandersmissen et les organisateurs recevront de toute façon du feed-back."
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