Enfant, Andréa Bescond a été abusée sexuellement par un voisin et ami de la famille. Elle a exprimé sa colère et ses souffrances dans un spectacle de danse et raconte maintenant son traumatisme dans un long-métrage.
Les Chatouilles a été sélectionné au Festival de Cannes et a été encensé par une grande partie de la presse française, mais le film ne répond pas aux attentes. On ne doute pas du courage dont fait preuve Bescond pour raconter son histoire et du besoin d’histoires sur la pédophilie. Mais le ton contraignant et la structure malheureuse ne laissent que peu de répit au spectateur et donnent l’impression que certaines émotions sonnent faux.
Bescond, qui s’est fait assister à la réalisation et interprète le rôle principal, a utilisé les entretiens avec un thérapeute comme élément structurant et comme source d’humour pour contrer la dureté. Elle tourne aussi en dérision la façon dont son imagination (ou celle du personnage) altère les souvenirs. Des souvenirs qui sont, par ailleurs, mis en image. Le film finit par être un peu surchargé et l’attention brouillée. Moins on en fait, mieux c’est. Il y avait peut-être plus de potentiel dans sa relation problématique avec une mère qui continue à nier les faits.
Read more about: Brussel , Film , Andréa Brescond
Fijn dat je wil reageren. Wie reageert, gaat akkoord met onze huisregels. Hoe reageren via Disqus? Een woordje uitleg.