Au Bifff, le jury de la Septième Parallèle, la compétition réservée aux films plus expérimentaux de ce festival du film fantastique, attribuait une mention spéciale à cette variation italienne de Faust. Il n’en a pas fallu plus pour attiser notre curiosité.
Comme le laisse craindre le titre, le film se déroule en un seul endroit : un café anonyme. Un mystérieux individu reçoit, l’un après l’autre, des hommes et femmes dont il écoute les désirs profonds et les complaintes. L’un demande la guérison de son fils, l’autre aimerait être plus belle. Un aveugle veut recouvrer la vue, une nonne aimerait recevoir un signe de l’existence de Dieu. L’homme ténébreux peut arranger ça mais demande à ses clients d’accomplir en échange des tâches abominables. Les histoires sont bien choisies, les dialogues sont pleins de verve et nous interrogent sur notre propre inclination à conclure ce genre de pacte. Le mystère plane sur la nature diabolique du protagoniste. Rien à dire sur le scénario, si ce n’est qu’il joue un rôle majeur. Vous pouvez suivre The Place les yeux fermés. Sa place se trouve peut-être davantage à la radio qu’au cinéma.
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