En tant qu’acteur célèbre, Taro Yamamoto ne se souciait guère de l’argent et avait tout le loisir de profiter de la vie et du surf. Jusqu’à ce qu’une vague tristement célèbre change le cours de son existence : le tsunami qui, en mars 2011, ôtait la vie à 16 000 personnes et endommageait la centrale de Fukushima.
La catastrophe nucléaire qui a suivi et la réaction ambiguë du Japon ont sorti Yamamoto de son doux sommeil. Rester sur la touche serait faire acte de faiblesse. Nous aussi, citoyens, avons des responsabilités. Et peut-être encore davantage quand nos convictions vont à contre-courant. Yamamoto s’est révélé un fervent critique de la politique de l’énergie nucléaire et fut même élu sénateur.
Son style flamboyant et insoumis ne plaît guère à tout le monde. Le Bruxellois Alain de Halleux nous avait déjà mis en garde contre les dangers de l’énergie nucléaire dans ses documentaires Welcome to Fukushima (2013) et Chernobyl 4 ever (2011) mais, cette fois, il voit plus loin.
Son portrait du Yamamoto en éveil dépeint une image préoccupante du Japon sous l’emprise du nationalisme, de la xénophobie et même du militarisme. La plus-value du grand écran est clairement sous-exploitée mais la pertinence du film ne fait aucun doute.
Read more about: Film , Japan , Beyond the Waves , Alain de Halleux
Fijn dat je wil reageren. Wie reageert, gaat akkoord met onze huisregels. Hoe reageren via Disqus? Een woordje uitleg.