L’écrivaine Laurence Vielle est née à Saint-Gilles et y vit encore. Autrefois, elle roulait à vélo et en rollers sur l’avenue Lepoutre, ses enfants suivent son exemple sur le Parvis, à Marie Moskou ou sur la place de Bethléem.
| Grande amoureuse de Bruxelles, la Poétesse nationale, écrivaine et comédienne Laurence Vielle raconte sa ville en été.
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J’aime les vacances à Bruxelles parce que la ville est différente en été. J’aime surtout marcher dans la ville. Depuis le confi nement, Bruxelles nous a invités à faire cela, plutôt qu’à prendre les transports en commun. On peut se promener partout et ce n’est jamais trop loin. L’autre jour, je suis allée marcher jusque Molenbeek le long des canaux pour arriver jusqu’à la place communale avec le marché. On a l’impression d’être dans un autre pays. J’ai aussi marché avec une amie vers Tour & Taxis et, là aussi, il y a plein de nouveaux endroits du côté des entrepôts qui sont réaménagés, avec le parc derrière. Une magnifi que destination. »
‘Bruxelles est une ville pour flâner’
Vielle nous fait aussi remarquer les endroits en hauteur qui sont splendides. « Il y a un super toit au WIELS, au MIMA, et au-dessus du Musée des instruments de musique où j’aime boire un verre. » En ce qui concerne les Marolles, elle nous encourage à entrer dans le palais de justice. « On peut s’y promener partout. C’est fantastique. Depuis que le marché aux puces a repris, c’est aussi une bonne idée de s’y rendre avec ses enfants pour récolter des trésors entre les pavés après le marché. Mes fi lles et moi y avons dégoté des choses incroyables. »
Et puis, bien sûr, il y a les petits parcs… À Saint-Gilles, on a le petit parc Pelgrims qui est un peu secret. Entre Louise et Porte de Namur, il y a le petit parc du Palais d’Egmont, où des citations de Marguerite Yourcenar sont écrites par terre et où il y a la statue de Peter Pan. Il y a vraiment beaucoup de surprises à Bruxelles. Il y a aussi les guinguettes: au parc de Forest, au parc Josaphat avec sa Fontaine d’amour…
Par tous les temps, c’est une ville pour fl âner. Au centre-ville, les voitures ne peuvent plus rouler à plus de vingt kilomètres à l’heure, donc dès qu’on dépasse la petite ceinture, on peut marcher au milieu de la rue. Ça permet de voir la ville autrement, et de visiter par exemple La Fleur en Papier Doré, ou la cour de la Maison de la Bellone que peu de gens connaissent. »
Et là où les écrivains et les lecteurs sont toujours en vacances, c’est dans une librairie, au milieu des livres qui nous emmènent partout ailleurs. « Oui, découvrir Bruxelles avec les booklegs Bruxelles se conte aux éditions MaelstrÖm, mais aussi à la boutique MaelstrÖm même, à côté de l’Espace Senghor et des frites de la place Jourdan. » Et les frites ? « Même quand il fait chaud, c’est bon ! » Vielle a son propre remède poétique contre la chaleur, comme indiqué dans son poème Une lettre d’amour à Bruxelles : ‘À chaque déclaration obsolète d’un politique on fait pousser un arbre / la ville est une forêt pour fl eurir tes poumons’. »
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