"Je peux voir la même détermination à nier les faits et me condamner pour des choses que je n'ai pas faites." Par cette phrase issue du dossier de presse, Roman Polanski établit un lien controversé entre son film sur le procès le plus célèbre de France et sa propre vie. En 1977, le réalisateur primé et talentueux avoue le viol d'une jeune fille de treize ans mais fuit l'Amérique avant d'être jugé. Les États-Unis demandent toujours son extradition. On ne peut pas dire du mal de son dernier film en costumes, couronné à Venise. La fameuse affaire Dreyfus y est exposée avec maestria. En 1894, le capitaine Alfred Dreyfus fut condamné à tort pour haute trahison. L'armée française en refusant de reconnaître la méprise et l'antisémitisme profondément ancré, commet une faute encore plus grave. Lorsque l'écrivain Emile Zola dénonce les faits dans une lettre ouverte enflammée, il est reconnu coupable de diffamation. Le film ne se concentre ni sur Zola ni sur Dreyfus mais sur le colonel Picquart (Jean Dujardin), l'homme qui a permis que la vérité soit révélée au grand jour.
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