Le diesel banni à terme, grâce à la zone basse émissions

Si l'on instaure une zone basse émissions dans la Région, la concentration de pollution diminuert de 30 pourcent d'ici 2030, selon la ministre bruxelloise de l'Environnement Céline Fremault.

Non au diesel
C'est surtout le 'noir de carbone', très nocif et émis en masse par les anciens véhicules diesel, qui doit disparaître. L'objectif est de le faire diminuer de 53 pourcent.

Les vieilles voitures au diesel disparaîtront de Bruxelles par phases, suivant les normes Euro. A terme, les vieilles voitures à essence aussi seront bannies de la ville. Voici le plan concret :

Véhicules diesel inscrits avant le 1er septembre de l'année indiquée.

Véihcules essence inscrits avant le 1er septembre de l'année indiquée.

La mesure n'est pas d'application pour certaines catégories de véhicules comme les camions de plus de 3,5 tonnes, les véhicules prioritaires, les mobile-homes, ambulances, véhicules transportant des personnes à mobilité réduite, motos et ancêtres.

D'ici 2020, ceci ferait disparaître 13 pourcent des véhicules diesel actuels (370.000 véhicules au total) et 2 pourcent des voitures à essance actuelles (170.000).

Un grand réseau de caméras
Mais comment la Région va-t-elle contrôler ? Avec un réseau régional de caméras intelligentes, qui seront installées autour et au sein de la Région bruxelloise. L'on estime que d'ici 2018, près de 200 caméras de 5.000 euros chacune seront installées.

Ces caméras scannent les plaques d'immatriculation du trafic de passage et fait des recherches dans la base de données de la DIV, qui lui permet de connaître le type de véhicule. Si le type de véhicule n'est plus autorisé au sein de la zone, le propriétaire risque une amende.

Au détriment des familles plus pauvrés
Le plan de Fremault avait suscité pas mal de critiques, car il toucherait surtout les familles plus pauvres qui ne peuvent se permettre d'acheter une voiture plus moderne. Mais selon Fremault, rien ne vient étayer cette thèse.