Le documentaire Honeyland est à s’en lécher les doigts : une image magnifique, un cas d’école de la règle cardinale du « montrer plutôt que raconter », à la fois grandiose et intime.
Un documentaire sur une apicultrice turque qui est la dernière habitante, avec sa mère très âgée, d'un village fantôme macédonien sans eau courante ni électricité : faut-il courir au cinéma pour le voir ? Si vous voulez notre avis, vous devriez même annuler les rendez-vous que vous avez pris.
Honeyland est à s'en lécher les doigts : une image magnifique, un cas d'école de la règle cardinale du "montrer plutôt que raconter", à la fois grandiose et intime. Dans un paysage de collines imposantes et peu accueillantes, Hatidze Muratova se tient en équilibre au bord du gouffre pour voler la moitié des rayons de miel des abeilles sauvages.
La dernière des Mohicans est ravie que sa solitude soit rompue par l'arrivée d'une famille pauvre avec sept enfants et un troupeau de bétail. Elle encourage ses voisins à se mettre à l'apiculture, mais ils s'y prennent si mal que ses propres ruches subissent de sérieux dégâts. Les scènes où les enfants pleurent parce que leur père les force à travailler alors qu'ils n'arrêtent pas de se faire piquer sont mémorables. Vous devriez déjà être en route.
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