Chaque soir, le personnel médical est chaleureusement applaudi dans les rues. Et à juste titre. Mais le personnel des hôpitaux n’est pas le seul à être en ligne de front. C’est le cas de nombreux autres métiers qui sont moins visibilisés. Qu’ils soient caissiers, assistants sociaux, pharmaciens ou policiers, ils veillent tous à ce que la ville ne soit pas à l’arrêt en ces temps de pandémie. Aujourd’hui : Tine Vancompernolle de la maison de repos Warlandis.
| Tine Van Compernolle, animatrice à la maison de repos Warlandis.
« Depuis le 13 mars et la mise sous confinement de la maison de repos et de soins Warlandis, nous n’avions d’autre choix que d’être créatifs. Comment compenser les visites des familles ? Et comment remplacer les activités de groupe en interne ? Du jour au lendemain, notre équipe a dû se montrer sous son jour le plus inventif : garantir le bien-être des résidents est notre priorité ».
« Il s’agit d’une situation très émotionnelle, tant pour la famille que pour les résidents »
La maison de repos et de soins Warlandis à Jette compte 93 habitants. Les résidences-services à proximité comptent elles aussi leur lot de célibataires et de couples retraités. Lorsque ces personnes sont mises en confinement, la solitude de la fin de vie n’en est que plus exacerbée.
L’animatrice Tine Vancompernolle et ses deux collègues ont tout de suite pris des décisions. « Nous devions être inventifs. Il s’agit d’une situation très émotionnelle, tant pour la famille, qui ne peut plus visiter ses (grands-)parents, que pour les résidents. Les deux promenades par jour dans notre grand jardin intérieur et la pause détente au soleil printanier sont cruciales.
Et depuis le confinement, les appareils de fitness, le vélo d’appartement etc. sont beaucoup plus utilisés.
La situation nécessite une approche personnalisée, et tant la famille que les habitants nous sont reconnaissants. La solidarité est grande, les pralines et les bouteilles de vin arrivent à se
frayer un chemin vers la maison de repos par le sas, » dit-elle en riant. À l’intérieur, l’équipe d’animation approche la gymnastique autrement.
Les cafétérias sont utilisées pour assurer une distance entre les résidents.
Tine : « Avant le repas, chacun doit faire des exercices sur sa chaise. C’est un peu particulier, mais on s’assure ainsi que tout le monde reste en mouvement ». Donc d’abord la gymnastique, puis le repas.
La cafétéria où l’on pouvait profiter d’une glace ou d’une boisson fraîche est en revanche fermée. « Nous passons par toutes les chambres avec une charrette fournissant bonbons et boissons ».
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